Les usagers du tronçon Labé Serima en passant par la sous préfecture de Diari jusqu’à Lelouma, vivent un véritable calvaire depuis des décennies. Les habitants de ces différentes localités n’ont jamais vu la couleur du bitume sur ce trajet.
Un parcours de combattant avec des pistes glissantes, des trous, de la boue en abondance. Les pannes multiples des engins est un spectacle fréquent
Abdoulaye Sow est un habitué de cet axe.
» La route est un calvaire. Du carrefour Banty à Lelouma, c’est 60 Km et nous faisons 4 à 5 heures sur la route. Et du Carrefour Banty à la sous préfecture de Diari, pour 25km, nous faisons 1h 30 à 2h sur le chemin. Le gouvernement ignore-t-il notre existence ? se pose- t-il la question
Si le long temps mis pour parcourir ces petites distances est un obstacle pour certains, pour d’autres usagers, ce sont les flaques d’eau, les trous, la boue qui sont les difficultés majeures.
Maître Oury Maçon se plaint
» Nous souffrons sur cette route vraiment
les trous sont interminables. La route est glissante, ça nous fatigue vraiment. Même les camions en partance pour Diari, difficilement, ils arrivent à circuler » fait-il savoir.
Mamadou Yero est un chauffeur de tricycles qui transporte des bagages entre Labe et Diari, il regrette ce qu’il appelle l’abandon total de l’Etat et lance un SOS.
» L’ Etat n’a jamais envisagé d’arranger cette route. Chaque jour, si on nous donne des bagages à transporter de la ville à destination de Koula Tossokere à Diari, on consomme environ 4 à 5 litres d’essence. Lorsque tu dis à une personne de te payer 200.000fg, il refuse. Nous sollicitons l’aide de l’Etat pour nous faciliter le déplacement entre ces tronçons » dit Mamadou Yero
En attendant, cette voie tant fréquentée dicte sa loi à tous ceux qui déplacent sur elle. Il y va de leur survie
Un carnet déroute de Alpha Diallo pour couleurguinee.com
