Sur le plan administratif, le quartier Sanoyah Village relève de la Préfecture de Coyah. Mais, il puise ses ressources du flon flon quotidien de Conakry.
Dans ce quartier situé à la porte du Km36, les habitants sont confrontés à un problème d’électricité quasi insoluble. Il y a quelques mois passés, Electricité De Guinée avait remplacé les poteaux métalliques par des poteaux en bois. Les habitants de ce quartier étaient heureux, croyant avoir fini avec la mauvaise qualité de desserte servie et qui endommage des appareils.
Mais, de nos jours, ils replongent dans une profonde souffrance due à des mauvaises pratiques soutenues, dans le quartier, par des agents de Électricité de Guinée. Ceux ci somment les propriétaires de maisons de tirer leurs lignes s’ils veulent avoir une desserte de qualité.
Ils arguent que c’est le prix à payer pour avoir » un bon courant » comme ils aiment à le dire dans leur jargon.
Ces abonnés légaux de EDG sont ainsi à la merci des agents de cette sociétés qui évoluent à Sanoyah Village. Pour tirer une ligne, chaque abonné, qui le désir, est obligé d’acheter des fils. C’est pour qu’on le branche au transformateur électrique.
Les nantis de Sanoyah Village ont obéi à ces injonctions. Ils ont ainsi » le bon courant » et les agents complices les ont amenés à ériger leurs lignes en propriétes exclusivement privées.
Le quartier devient une espèce d’Apartheid où le courant de bonne desserte devient le bien privée des nantis.
Les 2500 ménages démunis sont privés du bon courant.
Imaginez un instant la pagaille et le danger si tous ces 2500 ménages devaient tirer leurs lignes sur un transfo ?
Autres détails, si ton habitation se situe à 1000, voire, 2000 mètres du transformateur électrique, tu es obligé d’acheter ce nombre de mètres de fils pour être connecter.
Et cette magouille est savamment créé et entretenue par ces agents verreux de EDG de la zone de Sanoyah village parce que ça leur rapporte beaucoup.
Le prix des fils, la main d’oeuvre. Ils se graissent les pattes comme une mouche de coche avec, et sans vergogne.
Une enquête de Abou Bakr pour couleurguinee.com