Des acteurs politiques ont commenté ce samedi la nomination de Fodé Bangoura l’ancien ministre de feu Général Lansana Conté à la tête de Secrétariat permanent du cadre de dialogue politique et social.
Au sein de l’UFDG ce choix est de nul effet.
« Le cadre de dialogue permanent qui a été mis en place par Alpha est pour nous un panier de crabes. Donc, tout acte y afférant ne nous concerne guère. Vous savez nous sommes en conflit avec Alpha et son gouvernement du fait de la fermeture de notre siège et de nos bureaux, nous sommes en conflit du fait de la détention illégale de nos responsables et militants et des abus de tous les maux que nous subissons depuis plusieurs mois. Nous sommes en conflit du fait que Alpha Condé empêche le président Cellou Dalein Diallo et les cadres du parti de voyager sans aucune décision judiciaire ou administrative. Rappelez-vous qu’au dernier dialogue politique en date le relevé des conclusions qui était pourtant très riche et consensuel on a vu Bourema Condé nier sa propre signature. Alors que les ambassadeurs étrangers étaient témoins. On a vu Damaro Camara nier sa propre signature sur un accord politique. Donc que peut-on faire avec des gens qui n’ont aucun respect de la parole donnée, des engagements qu’ils prennent et qui n’ont aucun respect pour la loi. Ce dialogue nous l’avons dit que nous ne sommes pas intéressés. Tous les actes posés dans ce sens ne nous intéressent point » a martelé Joachim Baba Millimouno vice coordinateur du pool de communication du parti UFDG.
Du côté de la mouvance présidentielle, ce choix de Fodé Bangoura est favorable, soutient Honorable Ali Kaba, président du groupe parlementaire du RPG-AEC.
« Nous encourageons la suite par rapport aux mécanismex qui seront mis en place pour faciliter le travail de ce cadre de dialogue » a-t-il laissé entendre
Certains estiment que Fodé Bangoura ne pourra pas assumer cette responsabilité sociale, vu qu’il a appartenu à la gouvernance Conté. Un régime que l’actuel président n’a cessé de dénoncer.
« Ce n’est pas que quelqu’un soit impliqué dans la gestion antérieure de ce pays qu’il ne peut pas être au centre du dialogue. Donc cela n’est pas un handicap pour ne pas réussir à conduire ce dialogue », estime ce cadre du parti au pouvoir.
Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com